AU FIL DES CHEMINS

Au cours de promenades on rencontre de plus en plus souvent des équidés au détour des chemins. Echange de regard magique comme un fil de cristal,  bonheur d'un instant fragile et éphémère...

  Il n'y a malheureusement pas que de la magie, certaines situations rencontrées appellent à la reflexion : il ne s'agit pas de mauvais traitements, les chevaux sont en état et visiblement soignés et suivis, mais plutôt de négligence ou de manque de connaissance.

Le froid cet hiver a été tardif mais intense et prolongé, l'abreuvement des chevaux à l'extérieur s'en est trouvé compliqué, certains chevaux parviennent à se débrouiller comme en atteste la photo jointe mais à quel prix : un gobelet d'eau au fond d'un puit de vingt centimètres de glace ! Les chevaux en hiver n'ont qu'une alimentation sèche, les besoins en eau sont très importants ! Il est impératif de casser la glace tous les jours et de la retirer du bac pour que les chevaux disposent d'eau libre assez longtemps pour s'abreuver.

    Le même avec le redoux : que l'on soit équidé ou quelqu'autre être vivant, l'eau est essentielle à la vie, mais elle peut aussi présenter un danger, un bac se nettoie périodiquement pour éviter ce genre de croupissement, n'oublions pas que le cheval est extrêmement sensible à la leptospirose et aux toxines libérées par les algues qui se développent dans ce genre de milieu.

Autre rencontre, autre contexte :

C'est vrai les chevaux ont des yeux pour voir, mais la nuit ?

en cas de panique ?

Tout possesseur d'équidés sait que l'animal le plus calme, le plus serein peut se précipiter dans les pires situations par panique ou même simplement par gaieté et joie de vivre. Imaginez un instant ce qui ce passerait dans le cas de cette photo. Avant de créer un parc pour un équidé, faites le tour

à la recherche de toute source d'accident potentielle et soyez sûrs qu'il trouvera celle qui vous a échappé !